06/03/2019
140 impositions d'arbitrage pour la saison
Fabrice Choffy fait le point sur la saison en terme d'arbitrages : « Le CTHB doit assurer 140 impositions d'arbitrage à l'extérieur et prend en charge entre 120 et 130 arbitrages à domicile dans les catégories jeunes. »
Comment le CTHB
s'organise-t-il pour répondre présent à autant de demandes ?
Il y a 14 juges-arbitres adultes (JA) au club et 20
juges-arbitres-jeunes (JAJ). Jean-Louis Monteiro et Mathieu Boursaud arbitrent
au niveau national en Nationale 1 féminine et Nationale 2 masculine. Il leur
arrive d'être bloqués sur un week-end à plus de 300 kilomètres parce que les
nouvelles consignes de sécurité de la Fédération leur interdisent de rentrer
dans la nuit du samedi au dimanche. Une protection qui ne les arrange pas
toujours mais qu'on peut comprendre.
Nous avons aussi trois jeunes qui officient dans les
championnats nationaux de moins de 18 garçons et filles : José de las
Heras, Léa Pierron et Mathilde Martineau.
Les autres prennent régulièrement le sifflet en régional
et en départemental. Nous avons 140 impositions cette saison en fonction du
nombre d'équipes du CTHB inscrites dans les différents championnats. On doit
assumer le tout sans aucune faille, en ayant toutes les informations.
Le CTHB est présent au sein des instances arbitrales du
département avec Frédéric Pierron, président de la Commission Départemental
d'Arbitrage (CDA) au Comité d'Indre et Loire.
Le club est aussi présent au niveau régional. Je suis
chargé des désignations d'arbitres pour l'ensemble des matchs gérés par la
Ligue du Centre.
Il y a d'autres impositions auxquelles doit répondre le
CTHB ?
Deux autres obligations doivent être remplies. D'abord, la
mise en place et en fonctionnement d'une école d'arbitrage. C'est obligatoire
pour tout club évoluant au niveau national. Il faut écrire un projet qui
présente les axes prioritaires du club : nombre d'arbitres, formation
continue et suivi des JAJ qui sont les constituants essentiels du socle pour
cette école. Un animateur officiel est désigné. C'est Joël Jouve qui remplit ce
rôle pour le CTHB.
Le projet doit être d'abord validé par le Comité et la
Ligue avant de recevoir le tampon décisif de la FFHB. Il faut savoir qu'un club
peut perdre six points au classement si son projet n'est pas validé.
Seconde obligation : la présence d'un accompagnateur
officiel du club auprès des JAJ. C'est un adulte qui a bénéficié d'une formation
et qui assure la sécurité des jeunes arbitres aussi bien lors du déplacement
qu'à la table de marque pendant la rencontre. Six accompagnateurs sont
opérationnels pour le CTHB : Valérie et Laurent Vigouroux, Tanguy Bacon,
Frédéric Pierron, Didier Martineau et Christian de las Heras.
Ça fonctionne bien l'arbitrage au CTHB…
Franchement oui. Le club est conscient de l'enjeu et
assure efficacement chaque saison l'accompagnement financier, matériel et
humain inhérent à ce domaine. J'ai été intégré au Conseil d'Administration du
CTHB pour que le maillon arbitrage soit représenté et ça a fait l'objet d'une
notification dans le projet de l'école d'arbitrage.
Chaque saison, les messages sur l'arbitrage sont relayés
par les entraîneurs. On souhaite que les jeunes ne soient pas que
consommateurs. L'arbitrage permet de se sentir utile pour le club mais il n'y a
pas que ça à prendre en considération.
Progressivement, en franchissant les échelons, arrive une
rémunération qui a son importance pour des jeunes. J'y ajoute la marque de
reconnaissance du club et ça peut aller plus haut avec l'exemple du Comité
d'Indre et Loire qui va offrir un équipement à Mathieu Bacon et Adrien
Vigouroux, en récompense de leur implication.
Je pense également qu'il ne faut pas oublier l'intérêt
qu'on peut éprouver et cultiver en étant directeur du jeu et des règles. Pour
beaucoup de jeunes, c'est vraiment du gagnant, gagnant...et c'est ouvert à
tous.
François, pour le site du CTHB