20/12/2018
Antoine Recher : « Le projet est primordial. »
Antoine est devenu le
responsable commercial du CTHB le 1er juin 2017 : « Une
date inoubliable puisque c'était le jour de mes trente ans ! J'étais
arrivé en Touraine en juillet 2013 pour prendre le même type de fonction
commerciale au sein du Tours Football Club. »
Tu as donc débuté dans le foot professionnel ?
« Oui, tout a commencé à Montpellier en 2010. J'y ai
vécu mon dernier stage pour obtenir mon master en management et marketing dans
le sport professionnel en 2011. Ensuite, je suis allé au FC Istres qui évoluait
à l'époque en Ligue 2 avant de créer ma propre régie commerciale en Normandie
en avril 2012. J'ai été au contact du monde du rugby, du hand et du volley au
Havre, à Caen et à Rouen en ayant collaboré pour des clubs normands dans ces
disciplines.
Je devais intégrer Sport and Co (régie commerciale) pour le compte du Football Club de Rouen à partir de l'été
2013. Il y a eu dépôt de bilan d'un côté et proposition de Sport and Co pour
développer le Tours FC de l'autre... »
Foot ou hand professionnel, quels sont les leviers
commerciaux indispensables pour les clubs?
« C'est le projet qui est primordial et sa notion de
construire « ensemble ». Il est à la base du démarchage auprès des
entreprises. A partir de là, mon travail consiste à fidéliser les partenaires
existants et à proposer des offres de
visibilité et de relations publiques (places VIP). Il est essentiel d'offrir
une visibilité permanente du club dans le paysage économique local pour élargir
continuellement le cercle afin d'augmenter les recettes financières.
On doit viser à améliorer continuellement les prestations
des relations publiques avec les VIP et à assurer la qualité de l'image donnée
par le club à travers la panneautique, le maillot et l'affichage.
Il s'agit également d'animer un club partenaires à travers huit évènements dans l'année afin
de créer des synergies et des affinités commerciales entre nos sponsors. On
conjugue une dimension « business » avec la convivialité qui
constitue l'ADN du CTHB.»
Et ça fonctionne bien pour le CTHB ?
« Oui. La structuration d'ensemble est solide parce
qu'elle ne tient pas à un ou deux gros mécènes.
Il y a, bien entendu, des partenaires majeurs qui
sponsorisent le maillot mais il y a aussi les officiels qui sont associés sur
les shorts ou le rond central et tous les autres partenaires qui apparaissent
régulièrement avec la panneautique, les Led, les programmes et nos places VIP
les soirs de match.
Dans l'esprit et les faits, il n'y a pas de petits
partenaires au CTHB. C'est la règle d'or.
Chambray veut rester pérenne en LFH mais a aussi envie
d'Europe. Alors on continue de construire avec un chiffre d'affaires qui est
passé de 550 000 € en 2015-2016 à plus de 900 000 € actuellement. Le budget
global évalué à 1 400 000 € constitue le 10ème budget de la LFH mais il est le
5ème en recettes privées. L'atout majeur c'est d'avoir en vitrine la
singularité du projet avec une équipe féminine évoluant au plus
haut-niveau national en handball, un sport devenu de plus en plus médiatique.
Je suis certain, pour terminer, que l'agrandissement du
gymnase de la Fontaine Blanche, à l'horizon 2020, va constituer un nouveau
levier de développement. Pour la plus grande satisfaction des partenaires comme
du public, nous pourrons offrir plus de places en tribunes et une gamme de
produits encore plus élargie. »
François, pour le CTHB.