Aux commandes pendant 57 minutes…

Chambray – Paris : 24-26

C’était un duel à très gros enjeu européen, un choc entre deux équipes qui tenaient à conforter leur position au classement, une confrontation qui s’annonçait très indécise…et qui a tenu toutes ses promesses. Chambray n’a pas à rougir de cette défaite à domicile, Chambray peut rugir sur des coups de sifflet contestés et contestables et Chambray va devoir réagir efficacement sur la série de quatre matchs à venir pour conserver sa place de cinquième jusqu’à la ligne d’arrivée.

Un bon départ et jusqu’à 5 buts d’avance dans le premier quart d’heure :

Le CTHB a bien entamé cette rencontre (4-1) en imposant une forte pression défensive qui n’a offert qu’une réalisation sur penalty aux Parisiennes contre trois arrêts d’Agathe Quiniou et quatre buts sur des actions offensives bien maîtrisées. Paris perdait ensuite quatre possessions et encaissait un 3-0 qui creusait un peu plus l’écart au tableau d’affichage (8-3).

 

Paris reprend des couleurs mais Chambray vire en tête :

Le temps de trouver le second souffle pour le CTHB a permis aux Parisiennes de rendre la monnaie de la pièce (8-6) et, dans la foulée, de se rapprocher à une petite longueur (9-8) sur un changement de défense approprié. Les Chambraisiennes restaient lucides, prenaient le temps de construire en attaque et mettaient l’agressivité indispensable en défense, à l’image de Yaëlle Morvan, pour reprendre de la marge (13-9) et rentrer aux vestiaires avec trois buts d’avance (14-11). Un avantage auquel Agathe Quiniou avait bien participé avec 7 arrêts sur 18 tirs.

 

L’écart est maintenu pendant 12 minutes puis il s’amenuise :

En dépit de huit balles perdues, Chambray n’a pas lâché de terrain. Quatre parades de Quiniou ont empêché l’adversaire de se rapprocher mais Paris se faisait de plus en plus pressant. A 18-15, le CTHB s’est retrouvé une première fois en infériorité numérique, son adversaire a grignoté (19-17). La seconde infériorité a vu la marge se réduire à une seule longueur (20-19). Paris défendait fort, parfois à l’extrême limite, mais n’était pas sanctionné. Paris attaquait fort, sans passer nécessairement en force aux yeux du binôme, et ça faisait une vraie différence.

Un joli coup de collier avant un cruel money time :

En jetant toutes leurs forces dans la bataille offensive, Lucie Modenel, Laurie Puleri et Nadia Mielke-Offendal ont à nouveau redonné un peu d’air (23-20) à l’approche du money time. Un remarquable coup de collier supplémentaire mais aussi une énorme débauche d’énergie qui a largement contribué à une accumulation de balles perdues dans les dix dernières minutes : 7 pour Chambray (et 24 au total)contre 3 pour Paris (et 12 au total). Une différence fatale qui a offert à Moretto et Ouattara le double mot de la fin et qui a fait très mal aux Chambraisiennes et à leurs supporters. Dur, très dur !

La fiche du CTHB : Gardienne : Quiniou : 14 arrêts sur 40 tirs.

Les buteuses : Mielke-Offendal : 9 sur 10 (6 penaltys sur 7) ; Puleri : 3 sur 3 ; Modenel : 3 sur 4 ; Pina : 3 sur 5 ; Van der Heijden : 3 sur 6 ; Monti-Danielsson : 2 sur 3 ; Deba : 1 sur 1.

François, pour le site du CTHB

Crédit photo @calmelalexisphotos