06/03/2020
Camille Asperges : «Surtout pas de boule au ventre»
Exemplaire sur le terrain comme dans la vie quotidienne, Camille a rayé depuis longtemps le verbe « renoncer » dans ses paroles et dans ses actes. La saison est compliquée pour le CTHB mais elle n'est pas pour autant catastrophique.
Les exigences de niveau en LBE te paraissent-elles de
plus en plus élevées ?
Le championnat est de plus en plus dense, de plus en plus
ouvert. Brest et Metz ont perdu deux fois et ont dû concéder deux matchs nuls
en 17 journées, Nantes en est à cinq défaites, Paris à six...c'est la preuve de
la montée en puissance de l'ensemble des équipes en LBE.
Le CTHB a cédé quatre fois d'un but. Huit points de
plus ou de moins, ça change tout…
Il y a une part de mental plus que de physique dans ce qui
s'est passé. On paie un peu la première partie de saison qui ne nous a pas
permis de prendre de la confiance. On a eu plusieurs fois dans la saison
l'occasion de creuser des écarts plus importants avec l'adversaire mais on a du
mal à aller au-delà de « plus 4 » alors qu'on a les situations pour
le faire. C'est rageant de voir que le contenu est plutôt positif sur
l'ensemble de la rencontre et qu'au final le résultat du match est négatif.
A moins d'une série d'exploits de votre part et de
défaites successives d'adversaires directs, le CTHB va disputer les play-downs
pour la première fois. C'est un échec ?
Trois fois en play-off les trois premières années en LFH,
c'était très positif pour Chambray. Au début de cette quatrième saison pour
nous à ce niveau, à part Mérignac qui parlait de maintien en tant que promu,
les onze autres équipes ciblaient les play-offs, en y ajoutant souvent
l'Europe. C'était notre cas en septembre. Je ne pense pas que ça nous ait mis
une pression supplémentaire. La lutte a été et restera intense jusqu'au
classement final parce que c'est le haut-niveau.
Tu as déjà connu les play-downs avec Nîmes, quelle
leçon en avais-tu tirée ?
Pour nous, le moral doit être là et surtout pas de boule
au ventre. Le premier objectif consiste à partir en play-down avec au moins
trois points, donc finir dixième de la première phase. Ça veut dire prendre un
maximum de points et de confiance en recevant Dijon, Fleury et Mérignac. Ce
sera plus compliqué à Metz et à Paris. Ensuite, la lutte à quatre pour le
maintien se joue souvent très vite. Si on part avec trois points et qu'on gagne
les deux premières rencontres de play-down, on a fait l'essentiel pour se
maintenir. Ceci dit, avec Nîmes, on avait fini dernières de la poule et on n'a
pas perdu un match en play-down...Nous étions tout simplement très soudées
comme nous le sommes cette saison au CTHB.
La victoire face à Dijon a fait du bien. Il reste au CTHB à poursuivre pour dépasser Toulon avant la fin de la première phase...et , pourquoi pas, coiffer Bourg de Péage ou Dijon sur le fil.
François, pour le site du CTHB