Du cristal pour Pascale et Alain Pays

   Contrairement aux dinosaures, auxquels on les a trop souvent comparés, les bénévoles ne sont toujours pas concernés par une menace d'extinction. Un(e) Français(e) sur quatre sait offrir de son temps pour donner un coup de pouce ou de main aux différents clubs et associations français qui ne pourraient pas fonctionner sans cette forme de contribution humaine. Parmi eux, parmi les trois millions qui consacrent plus de deux heures par semaine à cette noble tâche, le Chambray Touraine Handball a la chance de pouvoir compter dans ses rangs des partenaires constants comme Pascale et Alain Pays. Mari et femme unis dans le même élan de générosité envers le handball à Chambray depuis quinze ans. Une décennie et demie qui a pour équivalent des noces de cristal dans la liste des anniversaires de mariage. En 2020, le CTHB fêtera donc ses dix ans d'existence...et le couple Pays ses noces de cristal avec le club chambraisien.

 

Comment se sont passées ces quinze années de bénévolat au sein du club de Chambray ?

 

«  Tout a commencé en 2003 quand nous avons licencié Thomas à la section handball de l'US Chambray. Nous l'avons accompagné aux entraînements, aux matchs...et puis, un jour, David Etcheverry nous a parlé bénévolat. Il y avait une buvette à faire fonctionner à l'occasion des matchs de seniors au gymnase Danguillaume. On s'est porté volontaire…

C'était l'époque où on allait chercher tout ce qu'il fallait le samedi matin. On avait deux chariots : un pour nos provisions personnelles et un pour le club. Les caissières nous connaissaient. Elles nous disaient « Y'a match ce soir, si je comprends bien ! »

Pascale a pris une licence loisirs en 2005 (« Je n'avais joué au hand de ma vie, je me suis prise au jeu et j'ai suivi une formation pour devenir entraîneur des moins de 12 et des moins de 14. Aujourd'hui, je me régale en animant les séances de baby-hand le samedi matin.») , Alain en 2006

(« J'avais un peu joué à l'armée...ça m'avait dispensé de trucs dont je n'avais pas très envie ! ») et

ils ont poursuivi l'aventure : «  On a vécu toutes les accessions de la Nationale 3 à la LFH, le passage de l'US Chambray au Chambray Touraine Handball, l'installation dans le gymnase de la Fontaine Blanche... De belles étapes qui constituent de grands souvenirs.»

 

La Fontaine Blanche, la LFH, les matchs internationaux…

 

«  Tout s'est enchaîné dans le nouveau gymnase. On se rappelle particulièrement bien de 2008 avec un tournoi de qualification pour les moins de 20 ans avec les sélections de la Turquie, de la Slovaquie et d'Israël. Des mesures de sécurité exceptionnelles mais aussi beaucoup d'échanges sympathiques avec les joueuses et leurs dirigeants. On s'est dit « Quand on a organisé et géré un événement comme ça, on peut en faire d'autres. »  C'est vrai aussi pour tout ce qui concerne les matchs de Ligue Butagaz Energie, tous les bénévoles savent précisément ce qu'ils ont à faire. On est nombreux, ça aide à un bon fonctionnement. »

 

Vous êtes donc des bénévoles heureux et toujours motivés ?

 

«  Heureux parce que nous nous sentons utiles à la bonne marche du club. Le président Yves Guérin  sait qu'il peut compter sur nous et il n'oublie jamais de nous remercier. Christian de las Heras, vice-président et responsable du pôle amateur, est fédérateur. Nous avons passé une soirée « plancha » avec les joueuses de LFH. Une belle occasion de prendre le temps de se rencontrer, d'échanger, de mieux se connaître. Pour nous, le CTHB c'est avant tout une grande famille et nous avons toujours beaucoup de plaisir à ouvrir la buvette le week-end pour toutes les autres équipes du club. Convivialité et échanges avec les jeunes, les parents, les joueuses du centre de formation, ça nous va bien . Nous allons bientôt quitter la vie professionnelle...et nous aurons encore plus de temps à offrir au CTHB. Autrement dit, toujours très motivés ! »

François, pour le CTHB