13/05/2020
ITW SANS BARRIERE, SANS MASQUE et SANS GANTS - Adrien ISRAËL
Pour Adrien Israël, directeur de la société Michel et Albert, le mot d'ordre essentiel et permanent c'est solidarité. La situation est très particulière mais la réponse adaptée est donnée par l'engagement individuel et collectif des 30 salariés qui ont parfaitement intégré le message de leur chef d'entreprise : « Il n'y a que dans le dictionnaire que succès précède travail. Dans la réalité, c'est l'inverse ! »
Comment s'est passée cette période de
confinement ?
Sur le plan personnel, mes enfants ne m'ont jamais aussi
peu vu. Sur le plan professionnel, j'ai été constamment en première ligne.
Comme pour beaucoup de patrons, il y a eu un premier temps où on a d'abord
navigué à vue. Il a fallu continuer d'être présent pour dépanner les clients, à
partir du 16 mars, en assurant au maximum les mesures sanitaires pour mes
collaborateurs. Ça s'est traduit par une grosse dépense d'énergie des uns et
des autres mais on a continué à faire ce qu'il fallait. Depuis le 15 avril, on
se retrouve étape par étape avec l'ensemble du personnel. On a toujours été en
contact, on forme une véritable équipe, c'est un gros point fort.
Côté cuisine, vous êtes plutôt « J'épluche les
légumes » ou surgelés ?
Je suis pour les légumes, les produits frais à la maison.
Par contre, là, j'ai paré au plus pressé avec passages réguliers au drive du
« Mac Do » .
La dernière bonne bouteille dégustée, c'était
quoi ?
Un Saint-Estèphe 2008, c'est l'année de naissance de
Marguerite, ma petite dernière.
La dernière sortie, c'était pour quelle raison ?
Le week-end dernier avec ma meute de chiens en forêt de
Pont Ménard dans le Maine et Loir.
Avez-vous eu envie de cocher la case « Je veux
voir un match de hand » sur l'attestation ?
Non, j'ai malheureusement bien compris depuis un bon
moment qu'on ne verrait plus de hand cette saison.
Première chose personnelle prévue dès le
déconfinement ?
Reprendre la chasse à courre avec mes chiens. On a
toujours pour objectif de réguler les déplacements et les naissances pour les
renards, les sangliers et les cervidés. On les déloge, on ne les élimine que
nécessairement. Le système de comptage, de repérage est important pour éviter
de gros dégâts dans les champs et des collisions sur les routes. On y
contribue.
Une anecdote très particulière pendant le
confinement ?
On voulait augmenter la surface de nos bureaux mais
c'était difficile de trouver du temps. On en a trouvé un peu, on a manipulé
beaucoup de parpaings et préparé la climatisation...mais ce n'est toujours pas
terminé !
Côté pro :
Les projets business prévus pour cette année ?
Les projets sont suspendus mais maintenus. Le bureau
d'études fonctionne à fond, le travail ne manque pas.
La situation actuelle de l'entreprise ?
L'entreprise est saine. Les mesures d'aides mises en place
par l’État ont servi et l'équipe de collaborateurs a encore plus serré les
liens. On continue d'avancer avec nos deux valeurs essentielles :
travailler et savoir toujours servir au mieux le client.
A votre avis : rebond, pas rebond ?
Je suis très optimiste. L'esprit de solidarité est
toujours présent au sein de l'entreprise et dans la relation
collaborateurs-clients. Ça fait 40 ans que ça dure...et ça va encore
durer !
Première démarche professionnelle dès le
déconfinement ?
Une démarche sécuritaire exemplaire dans la continuité de
ce que nous avons réalisé ces derniers temps en fonction des événements. Par
exemple, on a équipé un boucher pour assurer une parfaite mise sous vide, on a installé
des chambres froides pour des producteurs de fraises…
Et pour finir :
Avant l'arrêt imposé par le Covid, quel était votre
meilleur souvenir de la saison avec nous ?
Le match de championnat contre Dijon, fin février. J'étais
là pour donner le coup d'envoi, nous étions une cinquantaine dans les gradins
autour de la société Michel et Albert, collaborateurs et clients, et j'avais
dit « Ce soir, on va gagner ! »
Une soirée exceptionnelle avec, pour moi, l'attitude
exemplaire des deux gardiennes du CTHB. Linda Pradel a compris qu'elle n'était
pas au mieux, elle a cédé sa place à Andréa Novellan...qui a réalisé une très
belle prestation. La démonstration de ce qu'est l'état d'esprit positif dans
une équipe. Il faut rester humble et être efficace.
Des projets, des envies pour l'été ?
C'est toujours une grosse période d'activité pour
l'entreprise. Michel et Albert c'est de nombreux clients avec des demandes
différentes, on fait toujours le maximum pour y répondre de notre mieux.
On se projette un an plus tard, comment voyez-vous le
CTHB en mai 2021 ?
Je pense très fort à l'objectif européen.
Un message pour la communauté des partenaires du
CTHB ?
N'oublions surtout pas de rester solidaires. On avance
tous ensemble et on continue !
François, pour le site du CTHB