17/06/2020
ITW SANS BARRIERE, SANS MASQUE et SANS GANTS - Albéric DE MORGAN
« L'absence de maillon faible crée la force d'une chaîne. » Albéric de Morgan, directeur d'Anvalia, a pu, une fois de plus, le constater au sein de son entreprise pendant la période de confinement.
Comment avez-vous vécu ces deux mois très
particuliers ?
J'ai eu à prendre des décisions malgré les ordres et
contre-ordres, générateurs d'un désordre éventuel, et elles ont été approuvées
de bout en bout par mes 25 collaborateurs. L'adhésion a été totale et, avec des
mesures sanitaires immédiatement mises en place, nous avons pu continuer à
travailler dans nos chantiers d'aménagement paysager et d'entretien d'espaces
verts.
C'était un vrai sentiment d'équipe réunie par un « On
y va tous et tous les jours ! ».
J'ajoute que nous nous sommes déplacés sur des routes
quasiment désertes, sur des chantiers où nous étions tout seuls à intervenir et
qu'il y a eu une météo exceptionnelle.
Et après le déconfinement comment ça se poursuit ?
Je suis personnellement beaucoup plus serein, je n'ai plus
d'épée de Damoclès au-dessus de la tête.
On a fait ce qu'on a pu, du mieux possible comme d'habitude,
et on a eu raison d'agir ainsi. J'ai senti une vraie cohésion et l'entreprise
sort grandie de ce moment si particulier.
J'ai craint une sorte de « trou d'air » qui
aurait pu se produire en fonction de l'activité réduite pendant quelque temps
dans le BTP mais tout se poursuit normalement.
Côté perso :
La première sortie après le déconfinement ?
Un déplacement dans la Vienne pour retrouver nos proches.
Cette période a encore renforcé les
liens familiaux.
La dernière bonne bouteille dégustée ?
Un Chinon Couly-Dutheil 1996. J'étais un peu sceptique
mais j'avais envie de faire plaisir. Je l'ai carafé deux heures avant...et on a
pu le savourer.
Vous êtes « J'épluche les légumes » ou
surgelés ?
Nous achetons aux producteurs locaux. Il y a, en particulier,
un marché chaque jeudi place Strasbourg à Tours juste devant chez nous.
Une anecdote pendant le confinement ?
Nous avons dormi avec les fenêtres ouvertes, ce qui n'est
pas possible habituellement à cause du bruit des moteurs. Que du bonheur !
Des projets, des envies pour l'été ?
Aller passer deux semaines dans le Sud de la France.
Un peu de sport personnel ?
Je connais désormais parfaitement toutes les rues, ruelles
et impasses de mon quartier. J'y ai couru régulièrement pendant une heure
durant des semaines. J'aime bien prendre mon vélo quand j'ai un peu de temps.
Quel média préférez-vous pour vous tenir informé
quotidiennement ?
Pendant le confinement, c'était plutôt la télévision, mais je préfère écouter
les informations à la radio.
Parlons un peu handball :
Votre meilleur souvenir avec le CTHB en
2019-2020 ?
Je ne connaissais pas le handball, c'est ma première année
en tant que partenaire du CTHB et j'ai apprécié la qualité de l'accueil dans ce
club. J'ai passé une excellente soirée lors de la présentation de l'équipe au
château de la Branchoire au mois de septembre 2019.
Comment voyez-vous le CTHB en mai 2021 ?
J'espère qu'il terminera le championnat dans le haut de
tableau. Ce que j'ai remarqué c'est la solidarité de tous et pour tous.
Souvent, on entend « On a gagné, ils (ou elles) ont perdu ! »,
au CTHB c'est « On a gagné » ou « On a perdu », on est
ensemble dans la victoire comme dans la défaite.
Un petit message pour la communauté de partenaires du
CTHB ?
J'ai envie de recommencer à partager de l'adrénaline avec
le public dans une salle où on est très près des joueuses. Le hand, c'est
spectaculaire, athlétique...et on ne s'ennuie jamais. Alors, à très
bientôt !
François,
pour le site du CTHB