04/06/2020
ITW SANS BARRIERE, SANS MASQUE et SANS GANTS - Carlos DA SILVA
Carlos Da Silva Pereira a toujours aimé et pratiqué le volley. Et puis, comme beaucoup d'autres, il a eu l'occasion de venir voir un match de hand...et ça a fait tilt : « C'est un sport sympa à regarder, on ne s'ennuie jamais parce que c'est action sur action et, en plus, c'est facile à comprendre. Un match de hand féminin, c'est du beau spectacle avec une qualité de jeu collectif et des performances individuelles qui m'impressionnent à chaque fois. » Le dirigeant de PLAC’PLAF, installé à Chanceaux sur Choisille, est devenu à la fois partenaire et supporter inconditionnel du CTHB.
Carlos, comment s'est passée cette période de
confinement ?
D'abord, juste après
l'annonce gouvernementale, on « tombe à genoux ». On passe de
journées bien remplies sur des chantiers dans toute la France à une matinée
pour tout ranger et mettre 15 salariés sur 18 au chômage partiel.
Au final, ça s'est
plutôt bien passé malgré l'arrêt brutal. Le conducteur de travaux et les deux
métreurs ont poursuivi en télé-travail et je suis resté continuellement en
contact avec notre chargé d'affaires en utilisant la visio. On a su anticiper,
c'était très important, et on a pu constater qu'il fallait parfois savoir
perdre un peu de temps pour en gagner beaucoup par la suite.
Personnellement, il
y a eu changement radical sur le plan du rythme, de la présence à la maison et
de la vie familiale avec ma femme et mes deux filles. « J'ai cassé le
canapé » en prenant le temps de regarder des séries mais j'ai aussi eu le
temps de prendre vraiment du recul sur l'approche de nos chantiers et
l'organisation générale.
Et suite au déconfinement ?
Le mois de mai a été
très bon, en tout cas bien meilleur que d'habitude . Tous les chantiers
commencés ont été poursuivis, tous ceux prévus ont débuté, les mesures
sanitaires sont mises en place et bien appliquées, la reprise est normale et,
malgré ce qui vient de se passer, on fermera deux semaines en août.
La visio nous a
beaucoup servis, ça va continuer. On a des chantiers en Ile de France, à Royan,
La Rochelle mais aussi Perpignan ou Nice. Pour Nice, par exemple, on a préparé
au maximum en visio et j'y suis allé une seule fois, le 12 mai, en avion. Tout
était nickel, y compris les conditions de voyage et d'hébergement sur place.
Côté perso :
Première sortie après le déconfinement ?
J'ai un logement de
fonction à Chanceaux, dans l'entreprise, et c'est pratique. Le week-end du 16
mai, nous sommes allés, dans notre maison à Richelieu. Ça fait plaisir !
La dernière bonne bouteille dégustée ?
Une cuvée du château
« La sauvageonne ». Un rouge corsé, des hauts plateaux du Languedoc,
comme je les aime
Vous êtes plutôt « J'épluche les légumes » ou
surgelés ?
On achète, on
prépare et on mange des produits locaux.
Une anecdote très particulière pendant le
confinement ?
J'ai fait de la
peinture dans le logement de fonction que nous habitons au quotidien. C'était
toujours repoussé...depuis très longtemps !
Des projets, des envies pour l'été ?
Des vacances dans le
Sud du Portugal, alors que je suis originaire du Nord. Ma femme et ses amies
ont cherché une grande maison avec une dizaine de chambres. Elles ont très bien
travaillé et on part à une vingtaine.
Avant l'arrêt imposé par le covid-19, quel était votre
meilleur souvenir avec nous ?
Le match du mois
d'octobre contre Metz à la Fontaine Blanche. Le CTHB a très bien résisté
pendant la première mi-temps, il n'y avait que quatre buts d'écart à la pause.
Ensuite, ça a été plus compliqué mais j'ai aimé cette première période où les
joueuses de Chambray ont montré de très belles choses.
Comment voyez-vous le CTHB en mai 2021 ?
Le groupe a gardé
son ossature de base et je pense que le recrutement a été judicieux. Il y a eu
une saison 2019-2020 marquée un peu par la « poisse », ça va aller
mieux !
Un petit message pour la communauté de partenaires du
CTHB ?
Je pense que nous
sommes tous prêts à repartager des moments très sympas comme d'habitude quand
il y a un match à domicile pour le CTHB. On attend ça avec impatience !
François, pour le site du CTHB