12/05/2020
ITW SANS BARRIERE, SANS MASQUE et SANS GANTS - Cécile ROUSSELLE
Partie en
Birmanie avec son mari le 6 mars, Cécile Rousselle est rentrée en France onze
jours plus tard. La directrice de la communication de Sogarep, une filiale
d'Axa bien implantée dans l'Est tourangeau, résume la situation à son retour en
une phrase : « La vie avait changé ! »
Comment avez-vous vécu cette période de
confinement ?
C'est d'abord très étrange d'arriver à Roissy et de
trouver un aéroport vide. Ensuite, il a fallu faire appel aux proches pour
venir nous chercher et rentrer chez nous mais, très rapidement, un nouveau mode de fonctionnement s'est mis en
place.
Nous sommes restés confinés en famille avec mes enfants et
on a pris nos dispositions pour le télé-travail, mon mari et moi. En moins de
dix jours, 600 personnes de notre société se sont investies dans ces nouvelles
pratiques professionnelles. Il y a eu un très court moment de flottement, les
conférences téléphoniques se sont vite organisées et un drive, géré par les
services techniques, a permis de répondre aux besoins de matériel adapté pour
nos collaborateurs. On a travaillé différemment mais on a continué à répondre
présent pour tous nos clients.
Vous êtes plutôt « J'épluche les légumes » ou
surgelés ?
J'épluche les légumes. Mon compost est plus garni que mes poubelles. On apprécie beaucoup l'installation d'un maraîcher qui cultive en bio à Montlouis.
La dernière bonne bouteille dégustée, c'était
quoi ?
Pour mon anniversaire le 6 mai, mon mari m'a ouvert une bouteille de rosé de Touraine bien frais.
Pour nous, c'est toujours avec modération.
La dernière sortie, c'était pour quelle raison ?
Nous sommes allés fêter les 18 ans de mon neveu en région parisienne en février.
Première chose personnelle prévue dès le
déconfinement ?
Retourner dans les Yvelines pour retrouver ma grande sœur
et mes neveux qui me manquent beaucoup.
Avez-vous eu envie de cocher la case « Je veux
voir un match de hand » sur l'attestation ?
Oui, j'ai envie de convivialité, d'entendre du bruit, même si le silence est d'or…
Une anecdote très particulière pendant le
confinement ?
Le soir du 25 avril, à 22h04 et pendant quatre minutes, j'ai observé le tram-satellite de Star Link. Il n'y avait pas un nuage et on a vu une soixantaine de satellites à la queue-leu-leu qui occupait la moitié du ciel. Un moment magique !
L'avenir ?
Je le vois assez serein. Nous travaillons dans le domaine
de la santé, le déconfinement va certainement conduire beaucoup de personnes à
rattraper le retard dû aux soins différés. Nous serons prêts. Nous ne
fabriquons rien mais nous cherchons constamment à peaufiner le fonctionnement
des outils de demain pour continuer à améliorer nos services.
Les clients sont des entreprises et j'espère qu'elles s'en
sortiront avec le moins de dégâts possible.
Et pour finir :
Avant l'arrêt imposé par le Covid, quel était votre
meilleur souvenir de la saison ?
Le salon des partenaires organisé par le CTHB au château de Jallanges. Un très bon moment passé dans une ambiance conviviale. C'était une super idée et une super soirée !
Des projets, des envies pour l'été ?
Voir l'océan ! Sentir le sable sous mes orteils et
écouter le bruit des vagues. Nous avons l'habitude de passer les vacances d'été
en France avec priorité à l'Atlantique.
On se projette un an plus tard, comment voyez-vous le
CTHB en mai 2021 ?
Un CTHB plus marqué par les victoires. Ça a très souvent tenu à pas grand-chose cette saison pour passer d'une courte défaite à un succès…
Un message pour la communauté des partenaires du
CTHB ?
J'ai hâte de retrouver l'ambiance des matchs à la Fontaine Blanche. Je l'ai découverte en devenant partenaire en début de saison et j'ai vécu de très bons moments en entendant les encouragements des supporters et en y participant.
François, pour le site du CTHB