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23/06/2020

ITW SANS BARRIERE, SANS MASQUE et SANS GANTS - Eric DRENEAU

    Co-dirigeant des Pompes Funèbres Intercommunales à Tours, Eric Dreneau s'est, comme d'habitude, mobilisé en permanence, avec ses 62 collaborateurs, pour accompagner les familles touchées par un deuil durant une période rendue très particulière par la pandémie du printemps 2020 : « Le président de la République a dit que nous étions en guerre...et nous avons été, chaque jour, sur le terrain. »

 

Comment se sont passés ces deux mois marqués par le confinement ?

Nous avons surmonté nos propres inquiétudes et redoublé d'empathie et d'humanité auprès des personnes qui ont eu recours à nos services. Il a d'abord fallu assurer la protection sanitaire maximale pour nos collaborateurs qui ont toujours répondu présent malgré les événements.

C'est aussi grâce à une communication interne positive et rassurante que nous avons obtenu cette forte cohésion pour maintenir nos agences ouvertes et faire fonctionner nos services 24 heures sur 24.

Ensuite, nous avons dû nous adapter, au fil des semaines, en fonction des injonctions plus ou moins contradictoires du jour au lendemain. Nous avons respecté les mesures mises en place pour le nombre de personnes présentes lors des cérémonies et nous avons organisé un système de visio qui a permis de rassembler, en temps réel, tous ceux qui partageaient la tristesse d'un deuil.

 

Et aujourd'hui ?   

On revient à une situation normale. Nous avons rappelé les familles pour continuer de leur apporter tout notre soutien et nous poursuivons avec tous ceux qui vivent ces moments si difficiles. Nous avons 95%  des personnes qui nous remercient, c'est un élément fort pour un métier peu reconnu.

 

Côté perso :

 

La première sortie après le déconfinement ?

Je suis allé dans différents magasins du centre-ville de Tours pour effectuer des achats en boutique.

Les commerçants ont, eux aussi, souffert durant cette longue période et j'ai souhaité leur apporter tout mon soutien en tant que consommateur.

 

La dernière bonne bouteille dégustée ?

Un Saint-Nicolas de Bourgueil partagé avec des amis.

 

Vous êtes « J'épluche les légumes » ou surgelés ?

Pas de surgelés, on se déplace chez les maraîchers locaux, on va dans les points-relais pour s'approvisionner en produits frais et de saison.

 

Une anecdote pendant le confinement ?

Une très belle surprise quand des bénévoles de l'association « Tours contre le covid-19 » sont venus nous apporter des chocolats et des gâteaux. Une façon de nous remercier qui nous a fait chaud au cœur.

 

Des projets, des envies pour l'été ?

On va chercher une location en France...on y réfléchit depuis quelques jours.

 

Un peu plus de sport personnel après le déconfinement ?

J'aime la course à pied. Je me suis toujours organisé pour aller courir une heure pendant le confinement et je continue en allongeant progressivement la durée. J'espère participer au marathon de Tours en septembre après avoir couru celui de La Rochelle l'an dernier. J'entretiens ma condition physique d'un côté et je me vide la tête de l'autre...C'est tout bénéfice !

 

Quel média préférez-vous pour vous tenir informé quotidiennement ?

J'écoute la radio. Je lis le journal quand j'ai un peu de temps…

 

Parlons handball :

 

Quel est votre meilleur souvenir avec le CTHB pour la saison 2019-2020 ?

J'ai beaucoup aimé le match du 11 mars contre Dijon et la qualification pour les demi-finales de Coupe de France.

 

Comment voyez-vous le CTHB en mai 2021 ?

Je crois en la qualité de ce groupe de joueuses. Je pense que la saison va être nettement plus positive que la précédente.

 

Un petit message pour la communauté de partenaires ?

D'abord, à très vite. Le manque est là, j'ai envie de revoir les partenaires, les dirigeants, les joueuses le plus tôt possible. J'aime l'esprit d'ouverture tel qu'il existe au CTHB et je compte bien continuer à venir encourager l'équipe comme j'ai pris l'habitude de le faire.

 

François, pour le site du CTHB