20/05/2020
ITW SANS BARRIERE, SANS MASQUE et SANS GANTS - Florent PLOUX
Les Sablières Ploux frères ont lancé leurs activités en 1964 et, aujourd'hui, c'est Franck Ploux qui est le gérant de l'entreprise. En plus du site d'exploitation à Noizay, deux espaces commerciaux sont proposés à la clientèle à Amboise et Vouvray.
Florent Ploux, le cousin de Franck, sait de quoi il parle quand les clients viennent lui demander un conseil sur les bords de Loire à La Frillère: « J'ai une formation de tailleur de pierre et j'ai passé trois ans aux Beaux-Arts de la mairie de Paris à me spécialiser dans les sculptures qui peuvent donner la vision d'un paysage. Pour valider notre troisième année, nous avions cinq sculptures ou installations à réaliser. »
Florent, comment s'est passée la période de
confinement ?
On a eu un véritable rush sur le sable et les graviers
juste avant l'annonce du confinement. Sur ce type de journée aussi forte en
clientèle, on charge jusqu'à 300 tonnes de matériau sur le site de
production alluvionnaire de Noizay !
Ensuite, les sites de vente ont été fermés jusqu'au 11 mai
mais nous avons continué à servir et livrer les entreprises clientes. On a
aussi poursuivi nos activités avec le fonctionnement du drive début avril en
matinée et la livraison aux particuliers par nos chauffeurs-livreurs. On a
aussi continué dans l'exploitation des productions alluvionnaires à Noizay et
avec les paysagistes qui sont intervenus dans l'entretien des espaces et
l'exécution de projets programmés.
On anticipe toujours l'arrivée du printemps en faisant des
stocks en février. La situation s'est compliquée ensuite pour importer des
matériaux parce qu'on travaille beaucoup avec des fournisseurs italiens, turcs
et espagnols.
Sur un plan personnel, j'ai la chance d'habiter une maison
avec un jardin à Vernou. J'ai eu du temps pour agrandir quelques espaces dans
le jardin et pour travailler pour le plaisir dans mon atelier. »
Vous êtes plutôt « J'épluche les légumes » ou
surgelés ?
J'épluche les légumes que j'achète directement aux
producteurs locaux.
La dernière bonne bouteille dégustée, c'était
quoi ?
Une bouteille de « Pétillance d'Armance », un vin blanc naturel que produit Thierry Nérisson à Rochecorbon. Il a été sommelier chez Jean Bardet et il produit un vin, authentique, fort en caractère.
La dernière sortie avant le confinement, c'était pour
quelle raison ?
J'adore la musique. J'interviens en tant que DJ dans un
bar du Vieux Tours...mais pas en ce moment.
Avez-vous eu envie de cocher la case « Je veux
voir un match de hand » sur l'attestation ?
Evidemment, ces moments-là nous manquent beaucoup.
Première chose personnelle prévue dès l'annonce du
déconfinement ?
C'était samedi 16 mai pour l'ouverture du festival des jardins au château de Chaumont sur Loire (nous fournissons beaucoup de matériaux) en y associant le Centre d'Art Contemporain. J'ai aussi promis à mon fils un week-end à La Rochelle...
Une anecdote très particulière pendant le
confinement ?
Quand j'étais en troisième année aux Beaux-Arts à Paris, j'ai choisi le thème de la mer pour présenter mes cinq œuvres. J'avais travaillé, en particulier, un bloc de pierre pour le transformer en corail. Je ne l'avais pas complètement achevé, le confinement m'a permis de reprendre ce travail.
Côté pro :
Vos points d'accueil sont à nouveau ouverts depuis le 11 mai, comment ça se passe ?
Il est certain qu'on a perdu entre 15 jours et trois
semaines en terme de chiffre d'affaires même s'il n'y a pas eu de discontinuité
complète. On vise toujours les mêmes objectifs : bien recevoir, savoir
conseiller et satisfaire nos clients qui sont d'ailleurs très compréhensifs par
rapport à ce qui vient de se passer. Les mesures sanitaires restent
prioritaires, on travaille beaucoup avec Internet.
Ça reprend !
Et pour finir :
Avant l'arrêt imposé par le Covid, quel était votre
meilleur souvenir de la saison avec nous ?
La soirée du 11 mars avec une belle victoire du CTHB et la
qualification pour les demi-finales en Coupe de France. Tout le monde avait le
sourire, ça faisait plaisir.
Des projets, des envies pour l'été ?
Revoir des amis, aller ensemble sur les bords de Loire,
prendre le temps de partager...
On se projette dans un an, comment voyez-vous le CTHB
en mai 2021 ?
D'après ce que j'ai lu, l'équipe est prometteuse avec un
bon recrutement.
Un petit message pour la communauté des partenaires du
CTHB ?
Je reprends le « Unis et en conquête » qui me
convient très bien. On reste ensemble, on regarde devant, on tient le cap. Le
sport peut être magique, on a tellement de belles choses à partager.
François, pour le site du CTHB