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11/06/2020

ITW SANS BARRIERE, SANS MASQUE et SANS GANTS - Frédéric BOURILLON

   Le domaine Bourillon s'étend sur vingt-six hectares de vignes et produit une belle gamme de Vouvray secs et demi-secs que Frédéric Bourillon aime faire déguster dans sa magnifique cave sculptée à Rochecorbon.

 

Comment s'est passée la période de confinement pour vous ?

Sur un plan personnel, j'ai vécu deux semaines sans bouger de la maison et ça ne m'était jamais arrivé ! Les temps de pause habituels c'est le dimanche et parfois un week-end mais, là, on s'est retrouvé à six, dont mes trois fils, autour de la table à chaque repas. Un vrai plaisir partagé où chacun a participé à sa façon et où on a pu échanger tranquillement sans regarder la montre.

Sur le plan professionnel, il n'y a pas eu de chômage partiel pour les salariés parce que la vigne n'attend pas. Il faut suivre le rythme naturel qu'elle nous impose et, cette année, elle est en avance. On a donc bien travaillé dans les rangs de vignes...et on n'a pratiquement rien eu à faire en cave.

Tout s'est arrêté y compris l'export vers les Etats-Unis, les Pays-Bas, la Belgique alors que la période mars-avril correspond habituellement à une forte reprise des ventes.

 

Et depuis le déconfinement, ça évolue comment ?

Les activités commerciales reprennent progressivement mais, par exemple, j'ai eu nettement moins  de clients dans la cave pendant les week-ends de l'Ascension et de la Pentecôte. Il faut que l'on soit en perpétuelle adaptation par rapport à la clientèle, que l'on utilise de mieux en mieux les réseaux sociaux. Je pense que notre profession devrait bénéficier de temps de formation spécifique dans ce secteur. Nous avons établi une nouvelle campagne de communication sur Facebook à laquelle s'est ajouté un envoi de courrier à tous nos clients. La prospection reste, bien entendu, primordiale.

 

Côté perso :

 

Votre première sortie programmée après le déconfinement ?

Un bon restaurant...le plus tôt possible.

 

La dernière bonne bouteille dégustée ?

Ce n'était pas le même jour mais j'ai pu apprécier deux cuvées « Indigène », l'une de 2002, l'autre de 2009. Un bon vin, c'est un vin qui a une aptitude au vieillissement.

 

Vous êtes plutôt « J'épluche les légumes » ou surgelés ?

On épluche les légumes frais et on prépare aussi les salades de fruits frais.

 

Une anecdote pendant le confinement ?

Au cours des deux semaines que j'ai passées entièrement à la maison, je n'ai plus vraiment su quel jour de la semaine on était. Tout était dimanche pour moi.

 

Des projets, des envies pour l'été ?

Le gars qui rame doit être aux rames. Je suis chef d'une entreprise et il faut qu'elle continue à avancer. Je serai donc présent au maximum, comme d'habitude, et j'aurai peut-être des rencontres improbables entre visiteurs. La dernière en date a réuni, tout à fait par hasard, des Québécois et des habitants de Montréal dans ma cave. Un moment particulier et très agréable !

 

Comment voyez-vous le CTHB en mai 2021 ?

Le groupe qui va disputer la saison 2020-2021 peut certainement viser la première partie de tableau. Le budget joue toujours un grand rôle dans ce type de championnat professionnel.

 

 Un message pour la communauté de partenaires du CTHB ?

Je n'ai pas toujours pu trouver le temps pour être présent les soirs de match ou pour des soirées organisées par le club. Je vais m'y impliquer davantage cette saison. Le vigneron est une sorte de sésame pour les échanges et j'ai envie de partager de bons moments avec les partenaires du CTHB.

 

  François, pour le site du CTHB