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11/05/2020

ITW SANS BARRIERE, SANS MASQUE et SANS GANTS - Ludovic CHAUMIER

   Grand amateur de sport, Ludovic Chaumier s'intéresse au handball depuis longtemps : «  Mon témoin de mariage a joué en Nationale 1 et 2 à Angers-Noyant puis à Saint-Cyr sur Loire au même niveau. » Le directeur de Pavoifêtes a donc suivi avec beaucoup d'intérêt la belle aventure de la montée en LFH du CTHB.

 

Comment s'est passée cette période de confinement ?

Ma femme et mes deux enfants (21 et 16 ans) ont été réellement confinés à la maison.

Pour moi, ça a été différent. J'ai contacté les services de la préfecture dès le samedi 14 mars et je me suis renseigné immédiatement sur la fabrication de masques. Nous avons travaillé sur une douzaine de prototypes en effectuant régulièrement des tests de filtration. Après deux semaines d'études et d'essais, nous avons obtenu la validation de la Direction Générale des Armées.

Depuis, nous avons fabriqué 14 000 masques tout en continuant à honorer d'autres commandes plus habituelles. Dans le domaine des masques, c'est la folie : j'ai eu une personne qui voulait m'en commander un million ! J'ai une entreprise artisanale avec 9 salariés...

Je dirai donc que j'ai vécu une période fatigante, stressante, pendant laquelle j'ai mis en place et imposé toutes les mesures sanitaires nécessaires pour protéger mes salariés. Au final, ça va plutôt bien.

 

Vous êtes plutôt « J'épluche les légumes » ou surgelés ?

A la maison, c'est zéro surgelé. J'ai été le seul à sortir donc j'ai fait les courses et j'ai la chance d'avoir des cordons bleus à domicile.

 

La dernière bonne bouteille dégustée, c'était quoi ?

Une cuvée « Les Sorcières » du Clos des Fées dans l'appellation des Côtes du Roussillon.

 

La dernière sortie en famille, c'était pour quelle raison ?

On est venu dîner chez des amis à Chambray le vendredi 13. On a bien fait !

 

Avez-vous eu envie de cocher la case « Je veux voir un match de hand » sur l'attestation ?

Ça aurait pu être sympa, le hand nous manque…

 

Première chose personnelle prévue dès la fin du confinement ?

On va attendre encore un peu pour aller voir mes parents et mes beaux-parents qui habitent Chartres. C'est à plus de 100 kilomètres de la maison…

 

Une anecdote très particulière pendant le confinement ?

On a pris l'apéro un soir avec les voisins. On a apporté nos tables le long de la clôture, on a bu ce qu'on avait choisi chacun de notre côté et on a passé une heure à discuter. Ce sont des super voisins !

 

Côté pro :

 

Les projets business prévus pour cette année ?

J'ai senti début mars qu'on allait prendre « un mur ». La perspective d'annulations de manifestations événementielles et sportives m'a amené à prendre la décision d'approvisionner au maximum pour le déconfinement. J'ai suivi mon intuition...

On n'a jamais de travail en commande pour plus de huit jours, on a l'habitude de gérer à la demande. On a une nouvelle machine à notre disposition pour le marquage des vêtements et j'attends la livraison d'une autre, fin mai, pour augmenter l'impression sur les cocardes, flags et  drapeaux.

La démarche était logique, on était sur une augmentation de plus de 30 % en production. J'ai aussi investi en achetant deux ordinateurs et une nouvelle machine à coudre industrielle cette semaine.

 

 

La situation actuelle de l'entreprise ?

Les meilleurs mois habituellement c'est mars, avril et mai. On va tenir mais on est au tiers des commandes des années précédentes. Il faut passer 2020 et il fallait faire comme dans les pays du Nord, c'est-à-dire anticiper la crise d'après.

 

A votre avis : rebond, pas rebond ?

Pour ce qui me concerne, on était plutôt bien en bilan. On repart pratiquement à zéro et j'attends de voir ce qui se passera à partir du 15 septembre. Pour moi, c'est une date-clé en fonction de ce qu'on vient de subir d'un côté et de ce qui peut déclencher une vraie relance de l'autre.

 

Et pour finir :

 

Avant l'arrêt imposé par le Covid, quel était votre meilleur souvenir de la saison avec nous ?

Le match contre Nice en janvier. On le parrainait et, comme ça avait déjà été le cas pour le premier parrainage, le CTHB a gagné ! Autrement dit, n'hésitez pas à faire appel à nous !

 

Des projets, des envies pour l'été ?

On devait aller aux Açores, ça me paraît compromis. On va certainement louer une maison en France avec des amis pour une quinzaine de jours.

 

On se projette un an plus tard, comment voyez-vous le CTHB en mai 2021 ?

Ça dépend des joueuses. Je dis souvent que ce n'est pas grave de perdre un match ...à condition d'en gagner le plus souvent.

 

 François, pour le site du CTHB