ITW SANS BARRIERE, SANS MASQUE et SANS GANTS - Olivier MORIN

    Le CTHB va fêter ses dix ans d'existence et Olivier Morin prépare de son côté neuf bougies qui marquent et illuminent  le fidèle partenariat entretenu entre le club et Intersport. En attendant de partager à nouveau le verre de l'amitié, le directeur du magasin installé à la Petite Madeleine s'est prêté au jeu de l'interview. 

 

Sans masque perso :

 

Vous confinez ou pas et comment ça va ?

Ça se passe plutôt bien. Je n'ai pas du tout coupé professionnellement et j'ai eu de quoi m'occuper avec la remise en rayons du magasin. La plupart des salariés sont en chômage partiel et il a fallu ranger ce qui concernait la saison d'hiver pour passer à printemps-été. On a bien travaillé à quelques-uns et on est prêt à accueillir nos clients.

 

Vous êtes plutôt « J'épluche les légumes » ou surgelés ?

Je ne suis pas trop « légumes », j'alterne un peu dans l'assiette en pratiquant le « pas trop compliqué à préparer».

 

La dernière bonne bouteille dégustée c'était quoi ?

Un verre de Meursault 2015 en apéro-visio avec la famille.

 

La dernière sortie, c'était pour quelle raison ?

C'était juste avant le début du confinement. Je suis allé embrasser mes parents à Saint-Gildas de Rhuys dans le golfe du Morbihan. Je suis Breton et j'adore ma région.

 

Avez-vous eu envie de cocher la case « Je veux voir un match de hand » sur l'attestation ?

Ah oui, le sport me manque beaucoup en général et le hand en particulier. J'ai hâte de retrouver tous les bons moments qu'on peut vivre avec le CTHB.

 

Première chose personnelle prévue dès le déconfinement ?

Sur le plan local, retrouver les amis et, dès que possible, reprendre le chemin de la Bretagne.

 

Une anecdote très particulière pendant le confinement ?

Je me suis trouvé une collaboratrice très particulière dans le rayon vélo du magasin : une belle vipère. Je travaillais en musique et je l'ai vue à 20 centimètres de moi. Petit coup de froid dans le dos, appel du PC sécurité et, finalement, ce sont des collègues du magasin Truffaut qui l'ont capturée et remise en liberté au bord du lac.

 

Sans masque côté pro :

 

Les projets business prévus pour cette année ?

L'objectif principal, c'est de maintenir les emplois. La gestion est saine, on fait tout pour qu'elle le reste.

 

La situation actuelle de l'entreprise ?

On appréhende un peu par rapport à la reprise. On reprendra officiellement le 11 mai, on poursuivra le fonctionnement du drive que l'on a déjà mis en place et on espère que, du côté des sports traditionnels, les clubs amateurs ne seront pas trop impactés. Nous misons sur l'entraide.

 

 A votre avis : rebond, pas rebond ?

Je pense que septembre sera déterminant. On aura eu une année 2020 compliquée mais si on réussit le dernier trimestre, ça redonnera de l'élan pour la suite.

 

Première démarche professionnelle dès le déconfinement ?

On a bien avancé dans le domaine du drive, on va continuer et améliorer au fil du temps.

 

Sans gants et pour finir :

 

Avant l'arrêt imposé par le Covid, quel était votre meilleur souvenir de la saison avec nous ?

J'ai vibré avec tout le public le soir du match de championnat, fin février, contre Dijon. Le groupe s'est montré solide et Andréa Novellan, le coach habituel de mon équipe quand on dispute notre tournoi amical entre partenaires, a fait un festival d'arrêts. Un régal !

 

Des projets, des envies pour l'été ?

Le projet primordial pour l'été c'est la reconquête économique. Ensuite, en ce qui me concerne, je pose mes congés en octobre-novembre et j'ai pris l'habitude d'aller rejoindre un ami d'enfance qui s'est lancé dans la culture du maïs au Mexique. J'espère que ce sera possible cette année.

 

On se projette un an plus tard, comment voyez-vous le CTHB en mai 2021 ?

J'ai envie de dire dans le top 5-6. Je souhaite que les quelques défaites d'un but de la saison 2019-2020 se transforment en victoires pour la saison qui arrive...ça changerait beaucoup de choses !

 

Un message pour la communauté des partenaires du CTHB ?

Je pense à tous les membres du club des partenaires, à tous les bons moments qu'on passe ensemble pendant et après les matchs mais aussi au cours des repas, à la Guinguette et ailleurs. Les liens sont forts avec les joueuses et les dirigeants, restons tous bien en forme et solidaires.

 

François, pour le site du CTHB