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01/06/2020

ITW SANS BARRIERE, SANS MASQUE et SANS GANTS - Vincent GUESTAULT

   Après Jean, le grand-père, et Christophe, le père, Vincent Guestault s'est mis au service de la production viticole : « Je représente la cinquième génération au Domaine du Pigeonnier, un beau patrimoine dans lequel je me sens bien. J'ai le plaisir de suivre l'évolution des ceps et de travailler dans les vignes au fil des saisons, j'aime aussi faire déguster nos vins sur place ou à l'occasion de salons organisés en France et en Belgique. »

 

Comment s'est passée cette période de déconfinement ?

Ça n'a rien changé pour le travail dans les vignes, à part le fait qu'il y a trois semaines d'avance cette année. Il va falloir s'organiser en fonction.

En ce qui concerne les ventes, c'est très différent. On a réussi à maintenir l'entreprise à flot en continuant de fournir les cavistes, la grande distribution et en livrant notre clientèle de particuliers. Ça s'est fait surtout sur un plan local et on s'est déplacé une dizaine de fois en France,  dont quatre dans le Nord, pour aller livrer des commandes groupées de gros clients. Le ministère de l'agriculture nous a accordé les dérogations nécessaires et ça a un peu compensé l'annulation des salons de vins traditionnels en Belgique et en France. Au final, on a pu payer les charges et les salaires.

 

Côté perso :

 

La dernière sortie avant le confinement ?

Une participation au salon du vin à Romorantin qui nous a permis de faire de la vente directe, ça nous a bien rendu service.

 

La première sortie après le déconfinement ?

Ce ne sera pas pour tout de suite parce qu'on va donner priorité à l'accueil des clients dans nos caves. Dès qu'on en aura la possibilité, j'irai, avec ma femme, visiter le château d'Azay le Rideau. Elle en a très envie !

 

La dernière bonne bouteille dégustée ?

J'ai ouvert une cuvée « La Rochère », un vin rouge 2018, pour un ami avec lequel j'ai partagé une côte de bœuf.

 

Vous êtes plutôt « J'épluche les légumes » ou surgelés ?

J'adore faire la cuisine et je vais chercher des produits frais chez un maraîcher tout près de chez nous.

 

Côté pro :

 

Les effets du déconfinement ?

Ça redémarre et c'est ce qu'il faut. On peut, de nouveau, accueillir les clients en offrant une  dégustation. On continue, bien entendu, de respecter toutes les mesures sanitaires. On va avoir des week-ends prolongés avec l'Ascension et la Pentecôte, c'est important pour la vente directe.

Ensuite, les commandes reviennent doucement mais sûrement. On a toujours les cavistes et la grande distribution, l'export était au point mort…

 

Comment ça se présente pour le millésime 2020 ?

Les vignes sont très très belles et prometteuses. On redoute toujours les orages de grêle et une sécheresse comme celle de l'année dernière qui a posé des problèmes, surtout pour les jeunes vignes.

Et pour finir :

 

Des projets, des envies pour l'été ?

J'espère qu'on pourra aller au-delà de 100 kilomètres ! Nous pensons, ma femme et moi, à un séjour en Dordogne...et nous avons la chance de pouvoir aller à La Baule chez ses parents.

 

Avant l'arrêt imposé par le covid-19, quel était votre meilleur souvenir avec nous ?

La qualification pour les demi-finales de Coupe de France. C'est dommage que ça se soit arrêté là parce qu'on a vu deux victoires coup sur coup du CTHB face à Dijon.

 

Comment voyez-vous le CTHB en mai 2021 ?

Plus haut dans le classement final. On espère tous une qualification pour une coupe européenne. La présence d'Ana Paula Rodrigues dans l'équipe du CTHB en 2020-2021 est une bonne nouvelle.

 

Un petit message pour la communauté de partenaires du CTHB ?

J'ai envie qu'on se revoie le plus rapidement possible et qu'on retrouve toutes nos bonnes habitudes. J'aime bien les moments de l'avant-match où on discute un peu de tout et l'après-match où on fait des commentaires sur ce qui vient de se passer. On est toujours bien dans ces moments passés ensemble.

 

  François, pour le site du CTHB