23/01/2019
L'interview de Caroline Valente
A l'image de Camille Aoustin et Constance Mauny, Caroline Valente est toujours dans les starting-blocks pour planter un contre assassin à l'adversaire. Elle en a fait la démonstration à Saint-Amand les Eaux, lors de la première journée de championnat fin août, en réalisant un 9 sur 9 à son poste d'ailière. Une entrée en championnat absolument parfaite puisqu'elle a inscrit l'ultime penalty de la rencontre pour finir à 10 sur 10 avec une première victoire à la clé pour le CTHB.
Depuis Caroline a montré qu'on pouvait toujours compter sur
elle. Avec un 33 sur 48 au tir, elle est proche du 70 ? réussite en
attaque et elle sait aussi répondre (très) présent en défense. Elle forme, avec
Louise Thomé et Dijana Radojevic, un trio d'ailières gauches capables de
poignarder l'adversaire sur chaque montée rapide ou décalage bien construit. Un
gros atout pour Chambray.
Les cinq dates choisies par Caroline :
* Septembre 2006 : « Je
dispute mon premier match en D1 avec Plan de Cuques, mon club de formation dans
lequel mon père est toujours dirigeant. Un premier temps fort avec le handball
que j'ai commencé à pratiquer en sixième au collège. »
* Mai 2011 : « Un moment très
particulier dans ma carrière. J'ai rejoint Noisy le Grand en D2 pour mes études
de podologue puis de masseur-kinésithérapeute. Ce soir-là, on a fêté un titre
de champion de France de D2, pas
vraiment programmé, avec Noisy. La fête d'un côté et la tristesse de l'autre
puisque Plan de Cuques, notre dernier adversaire, était relégué en Nationale
1. »
* 1er mai 2016 : « J'avais
signé à Nice parce que je voulais jouer en LFH après dix saisons en D2. On va
jouer au Havre. On est dans les dernières minutes du match. Je pars en
contre-attaque, je veux changer d'impact de tir au dernier moment, la cheville
tourne et les croisés du genou gauche cèdent. Jusque-là, j'avais toujours été
épargnée par les blessures... »
* 4 janvier 2017 : « Je
retrouve la compétition avec un match de Coupe de France contre Metz. Le coach
me fait rentrer dans le dernier quart d'heure et je fais 2 sur 2 au tir. J'ai
vu que ça faisait vraiment plaisir à toutes les joueuses. »
* Mai 2018 : « L'heure d'un
nouveau choix sportif. Je n'étais plus sur les tablettes de Nice et j'avais un
sentiment d'inachevé dans mon parcours en LFH. J'ai eu quelques pistes qui
n'ont pas abouti ou qui ne collaient pas avec mon projet personnel. J'ai choisi
Chambray pour rester en LFH et pour pouvoir pratiquer régulièrement mon métier
de kiné.
Tout va bien pour moi et j'ai confiance dans notre groupe.
On est capable de monter le curseur de notre niveau de jeu au diapason de ce
championnat de plus en plus exigeant.»
François, pour le CTHB