11/02/2019
L'interview de Kamilla Kantor
Kamilla Kàntor, avec un accent sur le « a » pour la
prononciation correcte de son nom avec un « a ouvert », n'est pas
arrivée par hasard à Chambray.
Son parcours personnel a l'allure d'un copier-coller avec
celui du CTHB sur le plan de la progression et ça n'a pas échappé aux
dirigeants chambraisiens.
Bien décidée à prendre son destin en mains dès ses 18 ans et
son bac en poche, la jeune gardienne hongroise a choisi de venir vivre en
France et elle a assuré sur tous les plans.
L'étudiante en management et marketing a brillamment bouclé
les cinq années d'études du master 2. La passionnée de handball a franchi les
échelons de la Nationale 2 à la LFH en six ans en jouant trois ans pour le
Sambre Asvesnois Handball (N2 et N1) puis encore trois ans à Noisy le Grand
(D2). Depuis le début de saison, elle fait partie de l'effectif du CTHB avec,
pour l'instant, peu de temps de jeu en LFH mais de solides qualités aux yeux de
Laszlo Fulop, préparateur spécifique des gardiennes de but, comme à ceux de
Guillaume Marquès et Vincent Philippart.
Kamilla vient d'être victime de la fracture d'un doigt au
mois de décembre. Elle va revenir encore plus motivée (ce qui n'est pas peu
dire) et avec son rituel sur le terrain : « Je touche toujours
les trois poteaux, en commençant par celui de gauche, en continuant par la
barre transversale et en finissant à droite. Je n'oublie jamais que le poteau
peut être un allié ! »
Les cinq dates choisies par Kamilla :
* 23 février 2003 : « C'est
le jour où j'ai signé ma première licence de handball dans le club de Csömör
qui avait une équipe féminine en D2 et une équipe masculine en D1 à cette
époque. Budapest n'est qu'à deux
kilomètres. J'avais pratiqué le karaté pendant deux ans. Mes parents ont
préféré que je choisisse un autre sport et je me suis vite tournée vers le
hand. »
* 2 juillet 2011 : « J'ai été
championne d'Europe de beach handball avec l'équipe nationale de Hongrie.
C'était une pratique estivale qui
alliait plaisir et compétition. Il y avait cinq gardiennes sélectionnées au
départ, il n'en est resté que deux pour le championnat d'Europe organisé en
Croatie. Un très beau souvenir personnel. »
* 29 août 2012 : «Mon père, professeur
de français en Hongrie, a pris l'avion avec moi pour venir en France. Il s'est
occupé de mon inscription à la fac de Valenciennes et j'ai passé trois ans dans
le Nord de la France. »
* 4 septembre 2017 : « La date de
mon diplôme de master 2. J'étais titulaire d'un bac +5 en cinq ans en m'étant
appliquée à bien gérer l'équilibre entre les études universitaires et le sport
de haut-niveau en D2. Je voulais aller au bout dans ces deux axes prioritaires.
J'y suis arrivée...il ne me restait plus qu'à accéder personnellement à la
LFH . »
* 13 février 2018 : « J'ai la
pire grippe du monde ! Le téléphone sonne. C'est Guillaume Marquès qui
m'appelle pour me parler du projet de Chambray en LFH. Il m'offre la
possibilité de m'y associer. 45 minutes de communication et, immédiatement
après, ma décision de signer au CTHB. Le rêve de devenir handballeuse
professionnelle venait de se concrétiser. »
François, pour le CTHB