14/03/2019
L'interview de Nadia Bellakhdar
Arrivée pour la première fois à Chambray au cours de la saison 2009-2010 en Nationale 1 couronnée par la montée en D2, Nadia a ensuite alterné entre Noisy le Grand et le CTHB créé en 2010. Un an à Noisy en 2010-2011 avant un retour de deux années en Touraine, de nouveau quatre saisons en Ile de France (de 2013 à 2017) et, depuis l'été 2017, le championnat de LFH avec le CTHB : « C'était un gros challenge personnel dans lequel je me suis lancée après avoir terminé mes études supérieures (master en transport et logistique). J'ai pu me livrer à fond dans le hand en étant professionnelle à 100 % et ça me plaît.»
Nadia la guerrière ne
renonce jamais. Elle l'a encore démontré face à Paris en mettant une pression
continuelle sur la défense adverse et en réalisant un 4 sur 5 déterminant en
seconde période. Avec 68 buts son actif, elle est toute proche du top 20 des meilleures
buteuses dans la LFH 2018-2019.
Nadia fait partie du trio majeur offensif du CTHB avec
Szimonetta Planeta, actuellement deuxième avec 108 buts (derrière la Messine
Ana Gros), et Mouna Chebbah, septième avec 92 buts. Que du beau monde en
base arrière !
Les cinq dates choisies par Nadia :
* Septembre 2004 : Après avoir été
refusée au pôle de Châtenay-Malabry, j'ai intégré celui de Chartres placé sous
la direction de Sébastien Gardillou. Pour moi, c'est une figure paternelle.
C'est la personne qui m'a permis de passer cinq ans au pôle, parce que j'ai été
prise alors que j'étais encore en quatrième au collège, dans de très bonnes
conditions et d'en sortir avec une mention au bac.
* Saison 2010-2011 : La plus belle avec
Noisy. L'équipe était imbattable et a terminé avec un titre de champion de
France de D2. Caroline Valente et Louise Thomé en faisaient partie.
* 2012 : La pire période de ma vie à la
suite d'une rupture des ligaments croisés. Je me suis blessée à Cannes et j'ai
pleuré dans le car pendant tout le voyage du retour. Pour l'anecdote, j'avais
reçu une proposition de Cannes pour la saison suivante...mais ça n'a pas
abouti.
* 2015 : C'est l'année de l'obtention
de mon master à l'Université de Champs sur Marne dans le domaine de l'urbanisme.
Deux années difficiles pour concilier des études supérieures et les exigences
de la D2 en handball. Je suis allée jusqu'au bout, c'était très important pour
ma famille et pour moi.
* Juillet 2017 : J'ai entendu la voix
de Christophe Bouhour au téléphone. Il m'a proposé de revenir au CTHB, de jouer
en LFH. Il a fallu que je m'accroche mais j'ai le sentiment de m'être installée
de jour en jour à force de travail et d'envie de réussir. J'espère qu'on va
disputer les play-offs pour la troisième fois consécutive en trois ans. C'est
bien pour un club jeune comme le CTHB...et je me dis que l'Europe n'est pas si
loin !
François, pour le site du
CTHB