18/12/2019
Nationale 1 : Fabien Vedel fait un premier bilan
Après huit journées de championnat sur les vingt-deux programmées, le groupe du CTHB entraîné et managé par Fabien Vedel est en huitième position. Un classement dans le « ventre mou » qui n'autorise aucun faux-pas selon Fabien : « Les trois derniers de la poule seront relégués en Nationale 2 et, au tiers de la compétition, il n'y a que huit points d'écart entre Harnes, le quatrième, et Bully les Mines, le douzième. Pour moi, si le trio de tête composé d'Alfortville, Saint-Michel et Serris Val d'Europe semble un cran au-dessus, la poule est plutôt homogène...donc difficile. »
Quel est l'objectif pour cette saison avec ce groupe de
très jeunes joueuses ?
« L'objectif du maintien est accessible. Il faudra
toutefois éviter des accrocs comme ceux de la défaite à l'extérieur à Bully et
à domicile face à Harnes. Le groupe s'investit mais c'est difficile de
travailler collectivement sur un projet de jeu avec un seul entraînement en
commun par semaine le vendredi. Il y a automatiquement un manque de repères
collectifs et il faut que les joueuses soient irréprochables dans la rigueur
personnelle pour qu'on puisse aller chercher les victoires indispensables. Il
ne fallait pas se rater à Colombes, on s'est déplacé à neuf et on est revenu
avec les trois points. La réception de Palaiseau, le 4 janvier, aura beaucoup
d'importance. On est à un point de Fleury et Lille, à trois longueurs d'Harnes
et Brest d'un côté mais on n'a que deux points d'avance sur Colombelles et
Palaiseau et cinq sur Colombes et Bully qui sont en queue de peloton. »
Qu'est-ce qui t'a amené à signer à Chambray ?
« Je suis Girondin d'origine avec mes premiers pas
dans le handball au collège d'Arsac. Le bac S en poche, j'ai d'abord choisi le
STAPS de Talence mais j'ai vite préféré m'orienter vers un Brevet d’État en
prenant l'option handball. Vincent Philippart a été mon formateur (le monde est
petit puisque je le retrouve neuf ans plus tard au CTHB) et j'ai obtenu mon
diplôme en 2010. J'ai passé une année en région Centre à Saint-Doulchard avant
de repartir vers le Sud à Carcassonne, où j'ai été conseiller technique fédéral
pendant plus de quatre ans, et j'étais en Haute-Garonne depuis deux ans comme
responsable du pôle espoirs accession à Toulouse et entraîneur de l'équipe de
l'Union en nationale 2. La proposition de Chambray m'a intéressé. Je m'enrichis
chaque jour au contact des entraîneurs de la LBE, ça m'apporte beaucoup dans la
vision du travail technique à mettre en place. Le club m'a très bien accueilli
et a efficacement facilité mon installation familiale. Autrement dit,
tout va bien.»
Les 35 heures par semaine sont donc bien occupées…
« Effectivement, mon planning hebdomadaire est bien
rempli. La prise en charge de l'équipe qui joue en Nationale 1 est
naturellement couplée avec les interventions spécifiques pour les jeunes du
centre de formation. L'autre grand axe concerne la structuration de la filière
amateur. J'ai pour mission de former des cadres au sein du club au cours de six
matinées programmées sur l'ensemble de la saison. Ça rejoint mon projet
d'auto-entrepreneur dans le domaine de la formation que j'ai pratiqué en
2017-2018.
Je prévois donc huit à dix matinées, le samedi, qui seront
consacrées aux projets des entraîneurs pour toutes les équipes de jeunes. La
filière doit être construite ensemble avec l'idée maîtresse d'un cursus
d'excellence sportive. Il y aura détection au sein des licenciés, garçons ou
filles, et travail sur le potentiel avec accompagnement jusqu'à l'entrée au
pôle (voire plus). C'est le coeur de la politique globale du CTHB pour l'avenir
et c'est très intéressant. »
François, pour le site du CTHB
crédit photo AlexisC.