09/01/2019
Un début de saison positif pour le groupe de Nationale 1
Ce n'était pas évident de passer d'une année exceptionnelle couronnée par un titre de champion de France de Nationale 2 aux exigences de l'échelon supérieur, antichambre de la D2.
Aurélien Locatelli et Isabelle Escoffier ont su trouver les
mots et les bons axes de travail pour assurer la montée indispensable du
curseur personnel et collectif sur le terrain.
Aurélien, quel est le bilan du CTHB après ce premier
tiers de championnat ?
« Globalement, le début de saison est plutôt
positif. Le projet reste mobilisateur même s'il ne sera pas question
d'accession au bout de ce championnat de Nationale 1. Les joueuses sont
assidues aux entraînements et très à l'écoute pendant chaque match. Les
résultats nous permettent d'occuper la troisième place à deux points de
Saint-Grégoire-Rennes, le leader actuel, avec six victoires contre deux
défaites. »
Vous pourriez même être à égalité de points en tête de
la poule…
« C'est vrai. La seule déception actuelle, c'est
d'avoir perdu à domicile face à Val d'Orge alors qu'on venait de réaliser deux
belles performances en battant Saint-Grégoire-Rennes de sept buts et en allant
gagner à Colombelles la semaine suivante. ContreVal d'Orge, on est à la
maison, au grand complet sur le plan de l'effectif et on n'a pas réussi à jouer
correctement collectivement. »
Une défaite qui a finalement servi ?
« Elle a eu le mérite de souder encore un peu plus
le groupe. Une fois de plus, on a pu, Isabelle et moi, mettre l'accent sur les
valeurs collectives. La réponse n'est jamais seulement individuelle. Ce qui
est, par contre, toujours important, c'est la remise en question individuelle
pour continuer d'améliorer le jeu collectif.
Ça faisait aussi un
moment qu'on n'avait pas perdu...On a pris une piqûre de rappel.
Depuis, on s'est bien relancé devant Issy-Paris et on
s'est incliné à Alfortville dans des circonstances très particulières dues à un
groupe très réduit par les blessures et les indisponibilités.
Là, il y avait des explications tout à fait différentes et
on a immédiatement réagi face à Moncoutant en retrouvant notre dynamique
collective»
On est encore loin de la ligne d'arrivée mais quel est
l'objectif fixé ?
« On est actuellement dans le top 3. Ce qui est
ciblé, c'est le top 5...avec, au final, une ambition de podium si les résultats
vont dans le bon sens. Pour ça, il faut poursuivre sur l'investissement maximum
de chaque joueuse. Les sept du centre de formation s'entraînent régulièrement
avec le groupe de LFH et nous constatons les progrès constants qui en
découlent. Nous avons aussi trois
espoirs qui sont au pôle.
Un noyau jeune de qualité qui bénéficie toujours du
formidable état d'esprit généré par Emilie Wendling, Déborah Chollet, Anaïs
Thibaud et Sacha Percevic. Ces quatre-là sont passées par les championnats
régionaux et ont largement contribué aux trois accessions successives dans les
championnats nationaux. Ce sont des exemples de fidélité au club et
d'investissement constant pour élever son niveau de jeu.
Elles forment avec Camille Le Gleuher, Camille Vitoz et
Stella Baudouin un réseau de cadres sur lequel s'appuie la construction et le
solidification permanentes d'un groupe performant. »
François, pour le CTHB